Notre histoire a toujours été étroitement liée à la mer. Nos bateaux nous permettent d’agir aux quatre coins du globe, là où l’environnement est mis à mal. Grâce à notre flotte, nous allons là où personne, ou presque, ne va. Du pôle Nord au pôle Sud.

Le Rainbow Warrior original navigue au départ sous le nom de Sir William Hardy, un chalutier du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du Royaume-Uni. Mis en service en 1955, il est racheté en 1978 par Greenpeace. Il est rebaptisé Rainbow Warrior en référence aux guerriers d’une prophétie amérindienne. Sa première mission : s’opposer à la chasse à la baleine en Islande.

En 1985, le Rainbow Warrior devait diriger une flottille de navires pacifistes pour protester contre les essais nucléaires français sur l’atoll de Moruroa. Trois jours après son arrivée en Nouvelle-Zélande, les services secrets français coulent le Rainbow, tuant le photographe de Greenpeace, Fernando Pereira. Mais on ne peut pas couler un arc-en-ciel ! Un nouveau navire est affrété, le Rainbow Warrior II. Après de nombreuses missions, celui-ci sera revendu à Friendship, une ONG du Bangladesh, pour servir de navire-hôpital.  Aujourd’hui, c’est donc au tour du Rainbow Warrior III de parcourir les océans. C’est le premier navire conçu spécialement pour Greenpeace. Il a été pensé pour être le plus vert possible et fonctionne principalement grâce au vent.

Ces trois navires ont mené de nombreuses campagnes. Leurs équipages ont navigué contre la chasse à la baleine, remonté l’Amazone pour protester contre la déforestation, déplacé la population d’une île du Pacifique Sud contaminée par les radiations, apporté une aide d’urgence aux victimes du tsunami de 2004 en Asie du Sud Est, etc. Pour le moment, le Rainbow Warrior III parcourt le monde pour militer en faveur d’une transition énergétique.